Des mots, toujours des mots, encore des mots (Part 2)...
On dit souvent que les Noirs ont le rythme dans le sang ! Je suis la preuve vivante de cette idée préconçue ! En revanche, je m’insurge contre ce préjugé : ‘‘Vous les Noirs, vous vous ressemblez tous… !!!’’
Ce n’est pas parce que d’accord, nous avons un nez écrasé, de grosses lèvres, des cheveux crépus et concernant la gente masculine, un gros pénis (je n’ai malheureusement jamais eu l’occasion, ni de près ni de loin, de faire la comparaison de l’artillerie lourde de ces messieurs avec des représentants du sexe masculin à peau blanchâtre), des prédispositions pour l’athlétisme, la danse (cf quelques lignes plus haut), faire la fête et la nonchalance, que nous nous ressemblons tous comme deux goûtes d’eau…
Je le revendique une fois encore, avoir la même pigmentation (rappelons-le, le panel de la pigmentation des Noirs s’étend de la couleur caramel la plus claire, au charbon foncé, tout de même !) ne fait en rien de nous une ribambelle de frères et sœurs, éparpillés aux quatre coins de la planète, descendant tous du même père et de la même mère !
Voilà donc qui est fait pour le coup de gueule !
(Voilà pour toi Nettoue, une gueulante comme tu les aimes !)
Bref, en parlant de pénis, je voulais Messieurs, m’entretenir avec vous de ce sujet. Car oui, lors de nos innombrables soirées entre pisseuses, nous faisons grand cas de votre excroissance et de votre manière habile ou non de l’utiliser… Et croyez-moi, nous ne vous faisons pas de cadeau !
Vous vous souvenez du retour tant attendu de mon gars… ? Et bien, je vais être brève, car il n’y a rien à raconter. La séance fut tout simplement écourtée. Un mois de disette a suffit à Mr pour perdre son endurance. Moi qui m’attendais à devoir être contrainte de marcher les jambes arquées le lendemain, je fus plus que déçue du voyage. Sitôt le décollage, sitôt l’atterrissage ! Sans commune mesure ! Je suis comme qui dirait restée sur ma faim ! Et je le lui ai fait savoir, en me barrant en pleine nuit, sans mot dire (et non sans maudire !)
Comment ça, il ne joue pas les prolongations ? Monsieur souhaite devenir une marionnette professionnelle (cf. billet du 19 courant) et n’est même pas foutu de tenir la distance. Je t’en foutrais des penalties, moi. Pour non respect des règles du jeu ! La durée de jeu réglementaire, tu en fais quoi ? Tu veux rester sur le banc de touche ? Et bien, il va falloir te trouver un autre terrain de jeu… Parce qu’il ne faut pas me laisser en jachère trop longtemps !
Tellement dépitée que j’étais, je me suis expatriée loin de là pour me changer les idées et pour ne SURTOUT plus penser à l’hécatombe des plaisirs sexuels mort-nés à cause de cet abruti qui n’a même pas eu l’ingénieuse idée de faire preuve de dextérité avant mon arrivée, afin qu’il soit fin prêt pour le début des hostilités… Un gosse, un vrai… Faudrait tout lui dire ! Et oh, je ne suis pas ta mère, mais ta meuf…
Au trente-sixième dessous, j’ai donc rejoins une amie, vivant en contrée limitrophe sarthoise (encore inexplorée par moi-même) pendant la période estivale pour se faire des pépètes (elle est encore étudiante) qui est le repère des Bidochons, des vrais ! Pas de la contrefaçon ! De l’authentique ! Vous savez de ceux qui participent aux émissions hautement culturelles comme Vis Ma Vie ou Confessions Intimes ? (Dans deux ou trois commentaires laissés chez mes compatriotes bloggeuses ou en réponse à un article, je ne me suis pas priée pour leur tailler un magnifique costard trois pièces et je ne vais certainement pas me gêner pour réitérer ici même dans ce billet)
Vous connaissez le tunning ? Vous connaissez ces pots de yaourt qui encombrent nos départementales et nous emmerdent sur les petites routes du fait que sous le moteur ronronne un char entier d’escargots dopés au LSD ? Oui, ces petites voitures sans permis qui me font penser à des suppositoires géants pour martiens géants !
Bref, la consanguinité doit être de mise ou alors ces ambassadeurs de la France Profonde sont encore tous en travaux ou pire dans un sérieux état de délabrement cérébrale. Parce qu’ils n’ont rien trouvé de mieux que de combiner et le tunning et les pots de flamby (il y a une languette sur tous les pots, pour démouler c’est très rigolo !) déjà bien hideux à la base ! Ces tas de ferrailles enlaidis (et c’est un euphémisme !) sont d’un ridicule… Des flammes fluorescentes, des gentes ridiculeusement étincelantes, des ailerons burlesques, une musique -moi j’appelle ça du bruit- pour débiles mentaux…
Que dire à part que tout cela est la représentation pure et simple de la Quintessence du Mauvais Goût !
M’en suis donc retournée vite fait bien fait, sans demander mon reste, d’où je venais pour aller retrouver mon gars déjà bien plus ragaillardi…
Et là, qu’est-ce que j’ai pris !
(Tabellarius, t’es content, ou il t’en faut plus ? Parce que là avec tes conneries, je vais bientôt passer du côté des œuvres pornographiques ! Je le concède, ‘‘œuvre’’ fait un peu pompeux, mais il faut bien que je m’autocongratule, vu que personne ne le fait !)